- Quel était le brief ?
La spécificité du jeu Euromillions, c’est qu’on peut gagner des sommes astronomiques, des sommes qu’une vie ne suffit pas à dépenser. Alors que les précédentes campagnes de la marque parlaient du bénéfice d’être immensément riche, Romance a décidé de prendre le parti de le voir comme une somme suffisamment grande pour être partagée : Un gain qui va changer la vie du gagnant, bien sûr, mais aussi celle de son entourage.
- On se rappelle du gagnant Seb qui allait partager l'annonce de ses gains avec ses amis. Le film de cette année se joue encore sur le moment avant. Est-ce le début d'une saga sur l'instant où le grand gagnant partagera l'information ?
Il y a la manière de l’annoncer, bien sûr. Mais le cœur de cette saga réside surtout dans le partage. Avec qui partageriez-vous si vous gagnez ? Qui allait vous rendre heureux ? La vie de qui allez-vous changer ? C’est la force de la signature : « Quel millionnaire seriez-vous ? ». Nous n’avons pas besoin de rappeler aux gens qu’être très riche, c’est bien. En revanche, nous avons à cœur d’apporter un regard positif sur le bien qu’on peut faire quand on l’est.
- Seb tout comme Juliette sont relativement jeunes. Euromillions cible t-il particulièrement cette tranche d'âge ?
Pas vraiment. Nous trouvions simplement plus fort que la personne qui partage avec sa famille soit jeune : C’est « normal » de partager avec ses enfants, c’est plus touchant quand les rôles s’inversent : Quand c’est la plus jeune qui change la vie de ses aînés, ceux qui lui ont sûrement tant donné précédemment. Nous avons notamment pensé à la joie qu’on ressent quand on invite ses parents au resto avec son premier salaire, on s’est dit que Juliette devait ressentir cette même joie, fois quelques millions.
Mais dans le prochain opus, ce sera peut-être une mamie qui gagnera, allez savoir.
- L'écriture est très travaillée, donnant à chaque membre de la famille que l'on aperçoit une côté très réel et humain, bien mis en scène avec Katia Lewkowicz. Comment expliquez-vous ce choix ?
L’humanité est au coeur de cette campagne. Quand on demande à quelqu’un ce qu’il ferait de tous ces millions au niveau « matériel », chacun a une réponse très différente, en fonction de ses goûts, de ses envies, de ses passions. C’est d’ailleurs l’objet du premier film : Seb va pouvoir réaliser les rêves très différents de tous ses amis. C’est l’accumulation qui fait que l’on se reconnait dedans. Si l’on choisit un « rêve », on met à distance tous les gens qui n’ont pas le même. Dans « Juliette » justement, on parle peu des rêves des uns et des autres, on parle surtout de la manière dont vont réagir les personnes qu’elle connait si bien. On voulait que les gens se demandent à leur tour comment réagirait les membres de leur famille. On souhaitait également faire preuve de sincérité, être vraiment dans la tête de notre héroïne, c’est ce que Katia a parfaitement bien réussi dans ce plan séquence qui accompagne les tourbillons de ses pensées.
- Euromillions est une marque présente dans plusieurs pays. Serait-il possible selon vous, et dans quelle mesure d'adapter ce film pour les autres marchés ?
Peut-être, oui. Parce que le bonheur de partager avec ses proches est universel.
La campagne est diffusée depuis le 10 janvier en TV et VOL